• Pratiques culturales en agriculture biologique:
  • Sol
  • Cycles des nutriments
  • Fertilisation
  • Intrants naturels
  • Gestion des ravageurs en AB
  • Santé des plantes
  • Adaptation au changement climatique
  • Agroforesterie
• Le rôle des animaux en agriculture biologique:
  • Systèmes en l’agriculture biologique: relations entre l’élevage et les cultures
  • Pratiques d’élevage (tous les sujets en relation avec les techniques d’élevage)
  • Bien-être animal
• L’agriculture biologique aime la biodiversité:
  • Biodiversité cultivée: semences bio, animaux bio, agroforesterie bio, etc.
  • Biodiversité sauvage : les pratiques de l’agriculture biologique favorables à la biodiversité
• Approches respectueuses du climat et de l’eau en agriculture biologique

• A la ferme:
  • Accès aux matériels reproductifs (semences, semences animales, etc.)
  • Finance : accès au crédit, économies alternatives, etc.
  • Initiatives de coopération entre agriculteur-rice-s
  • Autres exemples d’initiatives paysannes favorables à l’autonomie de la ferme.
• Sur le marché:
  • Accès au marché
  • Magasins de producteurs
  • Systèmes participatifs de garanties (SPG)
  • Agriculture soutenue par la communauté (Community Supported Agriculture-CSA), AMAP
  • Autres exemples d’alternatives à la concurrence dans le marché.

• Parité des sexes : le rôle et la place des femmes dans l’agriculture biologique (fermes, organisations, etc.)
• Renouvellement des générations : comment l’agriculture biologique peut attirer des nouveaux ou des jeunes agriculteurs, le rôle et la place de la jeunesse
• Les agriculteur-rice-s et leur relation avec les machines/ nouvelles technologies
• Droits des travailleur-se-s : l’agriculture biologique va au-delà des normes communes
• Autres exemples des bonnes pratiques paysannes pour plus d’approches sociales

• Travailler avec les agriculteurs biologiques : le rôle des services de conseil en agriculture biologique
• Groupes et collectifs d’agriculteur-rice-s : le rôle des groupes d’agriculteur-rice-s et du conseil collectif dans la conversion vers l’agriculture biologique

• Emancipation des agriculteurs : rôles et missions des conseillers agricoles dans l’amélioration de l’autonomie et de l’émancipation à travers les chaines de valeurs
• Dimension sociale : le rôle des conseiller-ère-s dans le travail de renforcement des agriculteurs sur les questions sociales

Le développement de systèmes en agriculture biologique qui soient en bonne santé doit être abordé avec des approches écologiques à différentes échelles (parcelles/troupeaux, fermes et paysages). La gestion de la santé, au sens large, peut être conçue à chacune de ces échelles avec des méthodes spécifiques, mais aussi en profitant des services écosystémiques. Gérer la santé signifie également accroître l’autonomie et la résilience des systèmes pour faire face aux contraintes et incertitudes croissantes (changements climatiques, rareté des ressources, maladies émergentes, volatilité des marchés).

Les communications peuvent inclure, mais non exclusivement :

• Approches reliant la santé des sols, des plantes, des animaux, des humains et des écosystèmes
• Gestion de la santé animale ou végétale : nouvelles approches et méthodes, leur conception et leur évaluation
• Influence de la consommation d’aliments biologiques sur la santé animale et humaine
• Interactions hôtes-agents pathogènes et diffusion, prévention et contrôle des agents pathogènes dans les systèmes biologiques par les sciences du sol, les sciences végétales et animales
• Explorer les ressources génétiques, aborder de nouvelles approches de la sélection et des stratégies de gestion des ressources
• Accroître la biodiversité dans l’agriculture biologique
• Conception des systèmes : systèmes de culture et/ou d’élevage, aménagement des fermes et des paysages
• Questions liées à la coexistence avec des systèmes non biologiques.

L’un des principaux objectifs de l’agriculture biologique est de produire des aliments de haute qualité nutritionnelle en quantités suffisantes, sans compromettre les ressources biotiques et abiotiques. L’attente d’une meilleure qualité est un motif essentiel pour les consommateurs lorsqu’ils achètent des produits biologiques. Toutefois, cette qualité dépend d’une gestion appropriée et peut être compromise si de bonnes pratiques ne sont pas adoptées.

Les communications peuvent comprendre, mais non exclusivement :

• Transformation des aliments avec précaution, pour une grande qualité des aliments et la santé des consommateurs.
• Perception des consommateurs à l’égard des produits biologiques à différents niveaux et selon le type de transformation.
• Stratégies visant à accroître les qualités nutritives dans les productions biologiques
• Méthodes pour assurer une traçabilité complète des produits biologiques et une qualité élevée dans les chaînes alimentaires.
• Approches visant à réduire la contamination des produits biologiques (ex., pesticides, mycotoxines, agents pathogènes, OGM)
• Qualité des produits biologiques non alimentaires : cosmétiques et textiles

La transition vers des systèmes alimentaires et agricoles plus durables doit être mise en œuvre par un large éventail d’acteurs Elle concerne les acteurs engagés dans un processus évolutif continu de transformation des terres, des agroécosystèmes, des territoires et des systèmes alimentaires fondé sur les « Objectifs de développement durable » à différentes échelles.

Les consommateurs ont également un rôle important à jouer, car ils ont le pouvoir de soutenir les transitions par leurs choix alimentaires et leur régime alimentaire. Les citoyens peuvent être les co-concepteurs de nouveaux systèmes agro-alimentaires et agricoles.

Les communications peuvent comprendre, mais non exclusivement :

• Études et scénarios prospectifs de modèles alimentaires et non alimentaires durables à différentes échelles
• La refonte des systèmes de production alimentaire fondée sur les principes écologiques et les processus naturels
• Liens pour les producteurs et les consommateurs afin de soutenir une transformation socio-écologique des systèmes alimentaires
• Transformation plus profonde et plus large du contexte et de la société par des approches d’apprentissage par l’action ainsi que par la création et le partage de connaissances
• Évaluations de la durabilité avec les indicateurs suivants : productivité, dimensions environnementales, économiques et sociales des systèmes agricoles et alimentaires
• Réduire l’utilisation des intrants en améliorant l’efficacité des systèmes, en remplaçant les intrants externes par des intrants plus durables et/ou en remaniant les systèmes de production.
• Bio « cradle to cradle » (« du berceau au berceau ») : solutions pour une économie Bio et circulaire

L’agriculture biologique favorise et a besoin d’innovation pour faire avancer ses objectifs tout en préservant ses principes et son identité. Les innovations sont non seulement techniques ou biologiques, mais aussi socio-économiques. Ce triangle d’innovation a permis au secteur biologique de trouver des voies spécifiques, originales et, jusqu’à présent, réussies, de la production alimentaire à la consommation. Néanmoins, les futurs défis mondiaux sont sérieux. « Sortir des sentiers battus » de la réglementation, des pratiques et des marchés d’aujourd’hui est nécessaire pour développer des systèmes alimentaires biologiques circulaires et stables et pour atteindre les objectifs de l’agriculture biologique : une alimentation suffisante, de haute qualité et abordable pour tous, tout en maximisant les services environnementaux et les conditions sociales équitables dans toutes les chaînes de valeur (Cf. Organic 3.0). Parallèlement, en considérant les principes de l’agriculture biologique, il convient également d’évaluer les impacts des nouvelles technologies et de l’innovation.

Les communications peuvent comprendre, mais non exclusivement :

• Stratégies numériques et non numériques
• Des robots dans les champs pour gérer les mauvaises herbes et la fertilisation
• Nouvelles stratégies de gestion de la biodiversité, de fertilité des sols et/ou d’économie d’eau
• Nouveaux systèmes de production favorisant le cycle des minéraux et l’autonomie
• Sources alimentaires et techniques de production alternatives
• Innovation pour réduire les déchets alimentaires et d’emballage
• Expériences socio-économiques comme les systèmes « d’alimentation gratuite » et l’agriculture soutenue par la collectivité (ex. AMAP)
• Évaluation de l’impact de l’innovation et des nouvelles technologies.

Le secteur biologique s’appuie sur des valeurs et des principes pour guider son évolution et sa croissance. Par conséquent, des règlements et des processus pertinents sont nécessaires en tant que cadres socio-économiques. Les politiques publiques et le secteur privé influencent ces deux piliers, principes et règlements. Ils influencent également le développement du secteur biologique par un soutien et une assistance potentiels, ainsi que par l’organisation et les accords commerciaux. Ces politiques, ainsi que les choix économiques faits par les entreprises privées, peuvent représenter des obstacles ou favoriser des opportunités pour le développement du secteur.

Les communications peuvent comprendre, mais non exclusivement :

• L’analyse des politiques publiques ou privées, des choix économiques et de leur impact sur le secteur biologique
• Mécanismes de détermination des prix et de distribution de la valeur ajoutée le long de la chaîne de valeur biologique, en ce qui concerne la transparence, la justice et l’équité
• La coexistence du secteur biologique et du secteur non biologique, qu’il soit conventionnel ou axé sur la valeur, comme le « commerce équitable »
• Comprendre le rôle des facteurs politiques et de marché dans la conversion et la dé-conversion des agriculteurs et des consommateurs biologiques
• Contribution de l’agriculture biologique aux biens publics.

Les contributions pourront aborder, mais de manière non exclusive les sous-thèmes suivants :

• Utilisation plus intelligente des ressources et de l’énergie : eau, air, sol, minéraux et autres matières premières, ressources génétiques
• Préserver et améliorer la biodiversité
• Réduire la pollution et les déchets
• Expériences locales de l’économie circulaire
• Des emballages plus durables
• Utilisation de fibres plus naturelles, organiques et recyclées (pour les filières textiles)
• Utilisation de technologies appropriées alignées sur les principes IFOAM, en incluant les éléments de la chimie verte pour les cosmétiques et les éco-produits, la robotique, l’Internet des objets, les systèmes d’information et les procédés de transformation low-tech.

Les contributions pourront aborder, mais de manière non exclusive les sous-thèmes suivants :

• Procédés pour obtenir une composition saine des produits (ex., aliments : sucre, sel, qualité nutritionnelle, vitalité et bonne qualité gustative.
• Solutions alternatives aux innovations ou aux procédés existants qui nuisent à la qualité du produit.
• Innovations pour faire face aux spécificités, contraintes et particularités techniques des matières premières bio (différents types et variétés, quantités variables, plus grande diversité des sources et des types d’ingrédients).

Ce forum accordera une valeur particulière aux contributions qui mettront en évidence des solutions alternatives à une voie de « conventionnalisation du modèle bio en présentant des modèles reproductibles et évolutifs qui respectent davantage le principe d’équité.

Les contributions pourront aborder, mais de manière non exclusive les sous-thèmes suivants :

• Programmes, initiatives et mesures visant à accroître le partage de la valeur le long des chaînes d’approvisionnement et à améliorer les conditions de travail
  • Standards de commerce équitable ou de responsabilité sociétale des entreprises (RSE)
  • Expériences de mise en place de nouveaux modèles économiques
  • Exemples d’actions comptabilisant le coût total réel.
• Expériences contribuant à l’amélioration de l’équilibre des relations entre les acteurs de la chaîne de valeur
  • Rôle des partenariats et des contrats à long terme
  • Rôle des marchés locaux, des circuits-courts et leur articulation avec les filières plus longues
  • Participation accrue de tous les participants à la chaîne de valeur, y compris les consommateurs

Comment bâtir des chaînes d’approvisionnement durables pour répondre à la demande croissante de produits biologiques ? Comment développer les marchés et accroître l’accès pour tous les consommateurs ?

Les contributions pourront aborder, mais de manière non exclusive les sous-thèmes suivants :

• Relier les acteurs de l’aval (y compris les restaurants, la restauration collective privée/publique) avec les acteurs de l’amont dans et à travers les pays
• Soutenir des systèmes qui permettent aux producteurs d’assurer la qualité des produits
• Transferts de technologies et d’innovations
• Exemples d’innovations durables par et dans les villes. Au-delà de l’alimentation : dimensions éducatives et sociales des (agri)cultures urbaines
• Préserver la biodiversité (espèces rares, en voie de disparition) dans les chaînes d’approvisionnement

Les contributions pourront aborder, mais de manière non exclusive les sous-thèmes suivants :

• Rôles, positions et impacts des standards publics et privés
• Évolution des règlementations publiques biologiques
• Rôle des cahiers des charges pour accompagner la transition vers l’agriculture biologique
• Concurrence entre les cahiers des charges « durables » et biologiques
• Pluralité des systèmes de garantie pour assurer l’intégrité.

Les contributions pourront aborder, mais de manière non exclusive les sous-thèmes suivants :

• Expériences de politiques de soutien (politique alimentaire et politique agricole)
  • Exemples de règlements en vigueur ou en cours d’élaboration (avantages et inconvénients)
• Autres incitations à la création d’un marché
  • Communication, formation et investissements
  • Rôle des acteurs de terrain : collectivités locales et communautés

A travers le monde, les mouvements de l’agriculture biologique sont unis dans leur volonté commune de respect du vivant. Quand la vie est menacée, comment exprimer et transmettre un message qui 1) invite les gens à reconnaître la nature de la vie d’une manière qui s’harmonise avec les messages initiaux et complémentaires des pionniers de l’agriculture biologique et qui 2) touche tous les citoyens plongés dans des cultures matérialistes.

L’évolution historique des sciences de la vie a modifié notre environnement culturel. Nos pratiques agricoles et nos relations avec les êtres vivants ont été fortement influencées par l’évolution des paradigmes scientifiques, réduisant l’expression de la vie à sa matérialité. Pour l’avenir, comment les mouvements biologiques peuvent-ils aider à relier les citoyens aux êtres vivants et à la vie. En outre, comment les mouvements Bio peuvent-ils se servir de leur intuition concernant le caractère sacré de la vie pour aider les gens à rester connectés à elle (la vie)?

• Eduquer tout au long du cursus scolaire : enseigner les valeurs et les pratiques fondamentales de l’agriculture biologique, de la maternelle à l’université.
• Offrir de l’éducation et de la formation aux adultes, à des personnes de différents horizons, y compris les agriculteurs, les consommateurs, les services en milieu rural et les responsables de collectivités.
• Explorer les dimensions spirituelles de la vie en analysant les approches sensorielles et leurs connexions aux éléments matériels et terrestres.
• Diversifier le matériel d’enseignement et les façons d’utiliser les ressources.
• Gérer des connaissances : création de réseaux de formateurs et d’intervenants, d’outils et gestion des aspects organisationnels.
• Promouvoir les activités sociales pour diffuser les initiatives Bio.